Quand l'art et l'économie s'entendent depuis plus de quarante ans
Synopsis : Le spectateur découvrira la vie d’un village en Egypte rythmée par la poterie et le tourisme, éclairé par un jeune potier têtu et mon oeil de fille de céramistes convaincue que le mode de vie des potiers a des choses à dire à l’avenir de la planète : une invitation à comprendre comment l’émancipation économique de cet oasis qui n’avait ni eau courante ni électricité en 1980 fut possible. Il était une fois deux céramistes suisses qui s’installèrent avec leurs enfants blonds comme le blé dans le désert …
Cette citation extraite du Petit Prince nous guidera fortement pour réaliser ce film. La créativité instinctive de l’enfance représente en effet ce « ciment » invisible en lequel Om Angelo et Michel Pastore ont investi comme dans une matière constructive.
Toucher le coeur et l’esprit
D’une part, cette histoire a l’ambition de toucher le coeur de n’importe quel spectateur adulte qui se souviendra peut- être avoir été un enfant, lorsque l’argent n’avait de sens que pour acheter une poupée pour l’apprivoiser, ou des billes pour apprendre à viser juste. D’autre part, réaliser ce film est un acte engagé de ma part pour mettre en avant la réussite d’une histoire basée sur le partage équitable des bénéfices, dans une toile de fond magnifique et poétique qui me parle intensément, celui dans lequel j’ai grandi, celui du petit monde de la céramique relié dans le monde entier par un point commun : un mode de vie basé sur la nature et le quotidien des hommes.
Toutes les grandes personnes ont d’abord été des enfants est un projet né de mon désir de prolonger ma réflexion commencée en 2018, en réalisant trois films autour de la céramique. Je souhaite à l’heure actuelle, grâce à ce film, partager ma conviction que le monde des céramistes repose sur des valeurs saines et constructives pour l’avenir du bonheur des hommes.
Ce film véhiculera l’idée que le partage et la solidarité sont incontournables pour que le monde avance. Tous les scientifiques sérieux savent qu’aujourd’hui l’humain ne peut progresser qu’avec des concepts collectifs ! Ce documentaire de création sera certes poétique grâce au scénario, aux images et à une musique composée pour transcender cette histoire, mais sa mission sera aussi d’inviter l’homme à la réflexion.
Ce film sera une ballade qui emmène le spectateur au coeur du village et de ceux qui la font vivre, mais aussi à deux autres endroits qui éclairent le message de ce film. L’un est à l’opposé esthétique de Tounès, à Shawashna, là où l’ économie générée par la poterie n’a pas rayonné et où le tout à l’égout est si peu présent que les déchets bordent les rues. L’autre est à Siwa, oasis proche de la frontière libyenne, où une nouvelle Ecole de Poterie a vu le jour en 2022 avec le soutien de certains potiers de Tounès, donc sur le même modèle, soit un système sans règles officielles mais toujours basé sur le bon sens et le rythme de l’argile et de la météo.
Dans ce documentaire d création, quelques scènes sont imaginées dans le but de ne pas répondre à cette histoire exceptionnelle par un reportage ordinaire et se préserver de tomber dans le cliché du bonheur parfait dans l’oasis. La poésie du village de Tounès est vivante, celle du désert du Fayoum est grandiose.
Abdou Sattar, fils du potier Abdel Sattar
Ramadan, fils de paysan, élève à l'Ecole de Poterie
Angelo Pastore, directeur administratif de l'Ecole de Poterie
Angelo Pastore, directeur administratif de l'Ecole de Poterie
Hussein, assistant direction de l'école de Poterie
Mahmoud El Sheriff, potier, ancien élève d'Evelyne Porret
Rawiya,
potière
Michel Pastore, céramiste et styliste,
accompagne le projet de l'Ecole de poterie depuis plus de 40 ans
Samah, élève à l'Ecole de Poterie, lycéenne
Hanna et Ali, dans la boutique de l'Ecole de Poterie
Om Amel et Hosni, gardiens de l'Ecole de Poterie
Devant la mosquée de Tounès
Devant la mosquée
La rue qui mène à l'Ecole de Poterie et chez les Pastore
Le vieux pigeonnier de 130 ans protégé par les Pastore
Un des nombreux chantiers de Tounès
Au bout du jardin
Vue sur le lac et le désert
Evelyne Porret et Michel Pastore ( France, Anjou, années 70 )
Evelyne Porret et Michel Pastore
Années 80, image extraite du film de Farek El Merghany, Center Egyptian film
Une des nombreux espace de la maison Pastore
Michel Pastore, désert du Fayoum, 2021
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